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Ici ça pue, c'est déglingué.
L’aliénation est collective.
Méprise, refuse et abolit.
Inaugure une autre façon de marcher sur terre.

Be bop a lula, ça ne veut pas dire peut-être.

Tu te penches
Pour ramasser le diamant qui brille au sol.
Une balle t'explose le genou.
Et jaillit le flot des paroles de ton âme.

Great balls of fire, trop d’amour endort les hommes.

Déchire le voile de fumée qu’est l’ordre.
Défonce l’espace.
Roule dans les rafales avec la voracité d’une carne transparente comme un temple.
R’aiguise tes couteaux et enfile tes pompes de feu.

Blue suede shoes, faut pas toucher à tes pompes.

Puise au-dehors pour être hors de toi.
Revendique. Perce les yeux.
Gratte, tords, enroule, déroule corde de guitare et crie en spirales harmoniques et métalliques.
Intempestif parce que le monde est un scandale.

Renvoie tes peines. Joue les mutants.
Il est question de miroirs, d’abîmes et d’éclairs.
Bouleverse l’inertie des forces, déchaîne flammes, tempêtes, ouragans et avalanches.
La vie des riens dans notre lointain résonne dans l’espace.

Johnny B. Goode qui n’a jamais appris à lire ni à écrire est un héros à la guitare.

Moins importante ta position sur terre que dans l’espace.
Tu es d’humeur et tu digères la matière noire de l’univers, l’énergie sombre.
Bois, baise et fume.
Et en apesanteur aussi.

Heartbreak hotel, tu marches dans une rue solitaire.

Tu sais... le goût d’un coucher de soleil...
Jouer l’existence sans être dupe...
Creuser jusqu’au fond...
Et crever en l’air pour faire un puits dans l’atmosphère...
Fulgurant, tu laisses ta trace dans notre temps.

Wild thing
Oh. Wild thing. Quelque chose de sauvage qui fait chanter mon cœur.

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© Loutre-Barbier